Selon le ministère de l’Agriculture, en 2020, comme depuis plusieurs années, la consommation de viande annuelle par personne chute de nouveau. Elle passe de 86,0 kg par habitant en 2019 à 84,5 kg par habitant en 2020.
Pourquoi le français souhaite-t-il manger moins de viande ?
Pourquoi les Français se désintéressent-ils de la viande ? Plusieurs raisons se démarquent. D’abord, le coût de l’élevage et de l’abattage. Pour avoir une viande de qualité, il faut y mettre le prix. Si on voit à l’économie, on se retrouve à acheter des produits de grande surface à moindre coût qui ne prennent en compte ni la qualité de l’élevage ni celle de l’abattoir et ne se soucient pas du bien-être animal.
Au point de vue écologique, on ne peut pas nier que l’élevage a un impact non négligeable : 1kg de viande bovine produite équivaut à 27 kilogrammes d’émission de gaz à effet de serre selon l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies.
Consommation raisonnée de viande : quelle quantité minimum pour être en bonne santé ?
De plus, la viande et notamment la viande rouge est décriée par divers instituts de santé. En effet, la consommation excessive de viande rouge peut entraîner des maladies cardio-vasculaires, elle est également soupçonnée de jouer un rôle important dans divers cancers comme le cancer colorectal.
Mais alors, faut-il se passer de la viande rouge ? Non, car elle apporte des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme comme le fer qui s’y trouve en grande quantité, le zinc ou encore la vitamine B12. La fondation pour l’environnement WWF recommande de manger de la viande 4 jours par semaine pour avoir assez d’apports nutritionnels sans pour autant tomber dans l’excès.
Consommation de viande : retour vers une démarche de plaisir ?
La viande rouge devient donc un vrai plaisir : puisqu’on en consomme moins, autant privilégier des produits de qualité voire d’exception. On peut s’autoriser de belles pièces de viandes comme le filet ou l’onglet qui proviennent de filières de qualité puisqu’on sait que le bien-être animal participe largement à la qualité de la viande dans nos assiettes. Elles émettent également beaucoup moins de gaz à effet de serre.
Pour mieux consommer, une tendance se dégage donc : on choisit soigneusement son boucher, on se fait plaisir quelques fois par semaines en mangeant de belles pièces, bien découpées et surtout bien préparées.
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